Vous ne pouvez qu’être intrigués par ce trio de musiciens atypiques si vous le croisez dans la rue qui est son terrain de jeu. Trois instruments à cordes qui auraient pu être banals si la caisse de résonance n’avait été remplacée par un pavillon, image désuète du siècle passé. Alors ? Trompette ou violon ? Contrebasse, trombone, hélicon ? Si, si, il s’agit bien d’instruments à cordes. Chaque musicien est effectivement équipé d’un archet et frotte les cordes de son instrument pour en extraire une musique originale, envoûtante, reposante.

Trois personnages muets, issus d’une autre époque, qui vous entraînent dans leur vagabondage, de ruelles en impasses, de cours en places. Un voyage inhabituel pour un plaisir sonore et visuel, une autre façon de découvrir l’espace public. On prend le temps d’écouter et de savourer les tableaux qu’ils nous offrent, qu’ils mettent en scène et en son au fil de leur cheminement. L’air, le temps respirent autrement sur leur passage. Humour tranquille, étonnement du quotidien, amplification musicale acoustique, les trois compères vous entraînent dans leur sillage et je vous le promets, il est bien difficile de les lâcher lorsqu’ils ont joué tout leur répertoire !




Le chant des pavillons
Instants de liberté musicale hors du temps
La Fausse Compagnie

Création 2012-2013
Avec Claire-Noël Le Saulnier, Thomas Le Saulnier, Samuel Tailliez.

Le site de la Compagnie

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