A Capdenac-Gare sur l’Autre festival, c’est au bord de l’eau que les quatre garnements sont entrés en jeu. Nous voici plongés dans l’imaginaire impulsif et fort que les gamins peuvent créer. Entre jeux et batailles, réalité et rêve, tout peut s’incarner pour de vrai. Quatre danseurs se jaugent, luttent, se liguent les uns contre les autres au hasard de leur envies. La mort affleure le jeu, laissant en suspension le rêve, l’histoire imaginée, pour retomber dans une sauvagerie qui ne les effraie pas. On dirait qu’il serait mort… on dirait que je t’aimerais plus… on dirait que ce serait pour de faux. Retrouver la violence de nos jeux d’enfants, où chacun cherche son camp, sa limite.

Spectacle en osmose avec le décor naturel, la Cie y travaille en amont et cela se ressent profondément. Le jeu/performance se reconstruit à chaque fois. Le propos est bien de remettre en scène la pièce en regard du décor, de l’espace. De l’inscrire au plus près du terrain de jeu, du domaine secret de la bande d’enfants loin des adultes près de l’imaginaire sauvage et violent que l’enfance peu créer.

Croisé il y a trois ans lors de La plage des 6 Pompes à La Chaux de Fond en suisse, ce travail en chantier nous avait déjà donné envie de l’appréhender… Voir le reportage.




Borderline blues
Réalité imaginée
Création 2013
La Fabrique fastidieuse
Directrice chorégraphique, mise en espace : Julie Lefebvre
en collaboration avec les interprètes : Anne-Sophie Gabert, Jules Neff, Lucie Paquet, Silvère Simon

Le site de La Fabrique Fastidieuse

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