Le burlesque, ses onomatopées et ses clowns servis sur un plateau. Un grand nigaud, mais alors un vraiment grand nigaud, au service d’un p’tit fier à bras qui s’y croit. Et c’est parti pour presqu’une heure de rire, de gags, voire de grand n’importe quoi ! Enfin, peut-on vraiment dire que l’armée c’est du grand n’importe quoi ? Car ces deux individus sont apparemment très martiaux. Uniformes, défilé au pas, hiérarchie. Le petit gradé et le grand troufion de base. Dans leur rêve ! Car s’ils vivent pour la musique militaire, ils ont sans doute été recalés aux tests servis lors des journées de sélection pour l’engagement dans un régiment.

Après Les champions du bien, les rôles s’inversent chez Qualité Street. Exit le grand manipulateur et le petit chétif. Les deux comédiens réinventent le comique troupier musical. Ici pas de grand discours, mais des mots clés faisant irruption au milieu de phrases marmonnées. Tels des icebergs, les mots du chefaillon dérivent dans le flot de son discours ronchonné, mâchouillé, grommelé et viennent s’enfoncer dans le public déclenchant des grandes vagues d’hilarité. La musique est omniprésente aussi bien à travers l’électro qu’à travers les sons beat-box de Pierre Bonnaud sans oublier le clairon joué de belle manière par Gildas Puget. Un grand moment de comique street !





La Fleur au Fusil
Histoire de famille
Qualité Street
Création 2003
Metteur en scène : Pina Blankevoort
Comédiens : Gildas Puget, Pierre Bonnaud.

Le site de la compagnie

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