Gageons que le mouvement ne s’arrêtera pas là et que la mobilisation continuera dans les rues et les salles jusqu’à l’abrogation de cette accord pour l’ouverture de véritables négociations. L’action est toujours de mise comme début octobre où grèves et mobilisations étaient toujours d’actualité.
Celles-ci devraient notamment prendre en compte le travail effectué, depuis la réforme des régimes d’indemnisation de 2003, par un comité de suivi composé de parlementaires, de représentants syndicaux, d’organisations professionnelles et d’experts (sociologues, économistes et travailleurs du spectacle), qui formalise toutes une série de propositions. Propositions qui n’ont même pas été étudiées lors des négociations de l’Unedic de mars 2014. Début octobre 2014 un comité de concertation, à la demande du gouvernement, regroupant partenaires sociaux, Medef et enfin coordination des intermittents va analyser ensemble les chiffres de l’Unedic et ce jusqu’à fin décembre, date à laquelle ils communiqueront leur analyse…

Le spectacle vivant est l’alternative vitale à la culture télévisuelle. L’art dans l’espace public doit pouvoir se déployer et il est primordial que les acteurs qui développent ces disciplines artistiques aient les moyens de créer et de diffuser leurs œuvres. Niveler par le bas n’a jamais conduit au développement. Donnons les moyens aux artistes, c'est-à-dire à tous ceux qui participent à la création d’une œuvre artistique (comédiens, plasticiens, techniciens, administrateurs, etc.). La création artistique passe par un soutien sans faille des pouvoirs publics et des citoyens surtout dans l’espace public où par essence, l’accès aux œuvres est libre.

Faisons en sorte que la culture ne devienne pas prétexte à des réunions de bourgeois pour être dans « l’entre soi » servant à se distinguer comme pouvaient le penser les philistins mais reste encore et toujours force à rassembler, à émanciper, à examiner le monde...




Durée : 14'56


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